De toutes les interventions de chirurgie du visage, la rhinoplastie est sans conteste la plus connue, et la plus demandée. En effet, pour nombre d’entre nous, nous avons tendance à accuser un peu trop facilement notre nez de nos défauts de profil. Et, même si le nez est loin d’être le seul coupable de ces défauts (voir la génioplastie), il n’en est pas moins vrai qu’il demeure l’élément le plus visible de notre visage.
A ce titre, il focalise donc naturellement les attentions. Mais ce qui différencie la rhinoplastie des autres interventions, outre le fait qu’il s’agisse d’une opération dont l’histoire remonte à près de 600 ans avant J.C., c’est que l’on parle ici d’une intervention chirurgicale ayant un double objectif ; l’objectif esthétique, qui nous intéresse ici, et l’objectif respiratoire.
En effet, il arrive que dans une telle opération la part esthétique soit justement contrainte par la part respiratoire. Car il convient ici de ne pas contrevenir à ces fonctions indispensables. Dans certains cas, la rhinoplastie a même pour seul but d’améliorer les fonctions respiratoires.
En sus de ces particularités, la rhinoplastie demande des connaissances poussées sur la peau. Car s’il s’agit bien ici de modifier le cartilage de l’appendice nasal afin de lui donner une forme différente, il est primordial de pouvoir juger de l’interaction entre ces cartilages et la peau. La quantité de peau, son épaisseur, sa texture, son élasticité sont autant de paramètres à maîtriser parfaitement avant d’intervenir sur le nez d’un patient.
Il faut donc pouvoir considérer qu’aucun nez ne ressemble à un autre. Et quand bien ce serait le cas, l’intégration du nouveau nez dans son visage est une autre corde sensible. Un beau nez chez une personne est un nez qui s’intègre parfaitement au visage, aux lignes et aux courbes. Il en devient presque invisible. C’est pourquoi nos chirurgiens procèdent toujours à l’évaluation du profil complet du visage avant même de parler du nez et des modifications éventuelles à apporter à celui-ci.